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Février 201702/02/2017 |
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BULLETIN ÉLECTRONIQUE DE LA PLATE-FORME SUISSE «VIH/SIDA ET COOPÉRATION INTERNATIONALE» |
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De nouvelles approches pour faire face à l'épidémie du VIH/SIDA Chères lectrices et chers lecteurs d'aidsfocus Le reportage sur la Journée mondiale du sida 2016 à la télévision suisse (SRF, 01.12.16) était bref mais très impressionnant. Il montrait la tentative de trouver de nouvelles manières de lutter contre le VIH/sida dans le très éloigné Lesotho rural. Guidées par le médecin suisse Niklaus Labhardt, des petites équipes d'agents de santé communautaire vont de porte en porte pour faire passer le test du VIH à la population. Une tâche pharaonique sans doute mais très efficace quand l'on sait qu'au Lesotho une personne sur quatre est positive au VIH. Grâce à un projet de recherche entre SolidarMed et l'Institut tropical et de santé publique suisse (Swiss TPH), les personnes résidant dans un certain district au Lesotho ont l'immense chance d'être éclairées sur leur statut VIH et d'obtenir immédiatement un traitement là où elles vivent et travaillent. Peu de personnes ont l'occasion de passer aussi efficacement le test du VIH et d'obtenir un traitement bien que l'on sait maintenant que la réalisation d'un diagnostic précoce et d'un traitement à temps augmente rapidement les pronostics, fait barrage à l’apparition du sida et empêche de nouvelles infections. Pour parvenir à l'objectif soutenu par les États membres des Nations Unies de permettre à l'horizon 2030 à environ 95% des 37 millions de personnes touchées par le VIH d'obtenir un traitement, encore près de 17 millions de personnes porteuses du VIH doivent être atteintes. Cela ne signifie pas seulement intensifier considérablement le test du VIH mais encore compenser les déficits sanitaires dans la délivrance de médicaments antirétroviraux salvateurs. Il y a toujours des personnes, notamment en Afrique centrale et occidentale, qui sont refusées dans les centres thérapeutiques en raison du manque de stocks de médicaments ou qui n'atteignent la clinique que très gravement malades. Les nombreuses difficultés et les déficits multiples dans la délivrance du traitement à vie montrent clairement aussi que les offres s'alignent peu sur la réalité quotidienne des gens, sur leurs besoins individuels. L'approche souvent appliquée dans les programmes «one-size-fits-all» ne donne pas satisfaction à beaucoup de personnes concernées et d'autres approches sont nécessaires pour conjurer des situations qui surviennent chaque jour, comme la suivante: «The amount of time we spend at the health facility in the queues – a queue for triage, a queue for the nurse, a queue at the pharmacy and a queue for the labs – it's too much time. I want to come to the facility only twice a year... I have a life to live.» (Patricia Asero Achieng, person living with HIV in Kenya) Le projet pilote de SolidarMed au Lesotho montre que des méthodes alternatives sont possibles dans la gestion de l'épidémie et la délivrance du traitement. Dans notre interview avec le chef de projet Niklaus Labhardt (Swiss TPH, SolidarMed), docteur en médecine, vous pourrez en découvrir davantage sur le projet passionnant, sur les défis particuliers et sur la mesure selon laquelle l'approche est également prometteuse pour d'autres régions. Martina Staenke |
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