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----------------------------------------------------------------01/10/2009 |
BULLETIN ÉLECTRONIQUE DE LA PLATE-FORME SUISSE «VIH/SIDA ET COOPÉRATION INTERNATIONALE» |
AFRIQUE DU SUD: UNE ÉTUDE SUR LES PARTENAIRES MULTIPLES PLEINE DE SURPRISES Johannesbourg, 28 septembre 2009 - Les personnes ayant des partenaires sexuels multiples ne seraient peut-être pas si nombreuses que ce que lon pensait auparavant, daprès une étude présentée au récent symposium de la recherche sur le sida à lUniversité de Witwatersrand, à Johannesbourg. Daprès Saul Johnson, directeur de Health & Development Africa (HDA), le cabinet de conseil spécialisé dans le secteur de la santé qui a mené cette étude, les enquêtes réalisées dans quatre sites différents du pays ont montré quenviron 26 pour cent des hommes et cinq pour cent des femmes déclaraient avoir eu plus dun partenaire au cours de lannée écoulée. « En général, les gens ont limpression quavoir des partenaires multiples est très courant, alors que ça ne lest pas tant que ça », a-t-il dit à IRIN/PlusNews. Ce phénomène pourrait sexpliquer par le fait que les hommes ont tendance à exagérer le nombre de leurs partenaires.
Dautres questions ont montré que la plupart des personnes interrogées hommes et femmes ne pensaient pas quavoir des partenaires multiples était une pratique acceptable, mais supposaient que les autres le pensaient. Pour M. Johnson, cette perception déformée de la réalité pourrait venir des messages contradictoires diffusés par les médias. « Pour moi, il y a une contradiction étrange : dun côté, les médias classiques expliquent que cest terrible, et de lautre, les médias de divertissement envoient un message très différent à travers les feuilletons et la vie des célébrités, qui laissent penser quavoir plusieurs partenaires est très glamour ». En outre, létude a révélé un fossé entre la réalité et la perception des raisons qui poussent à avoir des partenaires multiples. Les principales raisons invoquées à la fois par les hommes et les femmes étaient liées à la satisfaction sexuelle, alors que près de la moitié des personnes interrogées croyaient que les femmes étaient avant tout motivées par les cadeaux et largent. « Les médias donnent limpression que les hommes ont des partenaires multiples parce quils ne peuvent pas maîtriser leur appétit sexuel, et que les femmes font ce choix parce quelles sont désespérées », a déclaré M. Johnson. « Pourtant, il est tout aussi courant que des femmes expliquent quelles ne sont pas satisfaites sexuellement, et que cest pour cela quelles ont plusieurs partenaires ». Daprès lenquête, les hommes jeunes, les personnes ayant une consommation dalcool excessive et les personnes qui se disent incapables de contrôler leurs pulsions sexuelles sont plus susceptibles davoir des partenaires multiples. Létude, financée par le Plan d'urgence du président américain pour la lutte contre le sida (PEPFAR), via Johns Hopkins Health and Education in South Africa (JHHESA), a mis en évidence la nécessité dentreprendre davantage dactions visant les hommes. Un certain nombre dorganisations communautaires collaborant avec JHHESA sinspireront de ces conclusions pour élaborer leurs futurs programmes de lutte contre le VIH/SIDA. (PlusNews) UNE INITIATIVE EN MATIÈRE DÉDUCATION SEXUELLE SUSCITE LA POLÉMIQUE Johannesbourg, 7 septembre 2009 - Une initiative visant à aider les éducateurs du monde entier à élaborer des programmes déducation sexuelle permettant de limiter le nombre de grossesses non désirées et la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) chez les jeunes, senlise dans les controverses. En se référant à 87 études et aux avis de nombreux experts en éducation sexuelle, l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), en partenariat avec sept autres agences des Nations Unies, a rédigé une première version, longue de 98 pages, de ses Règles de conduite internationales sur l'éducation sexuelle. Ces recommandations nont pas encore été finalisées, mais daprès cette ébauche, le cursus déducation sexuelle devrait être divisé en différentes étapes correspondant à quatre stades de la vie des enfants et adolescents âgés de cinq à 18 ans. Les sujets abordés comprennent les relations, la reproduction, linégalité entre les sexes et divers aspects de la sexualité, mais des groupes conservateurs des Etats-Unis se sont concentrés sur quelques propositions de thèmes quils considèrent trop explicites et inappropriés pour de jeunes enfants. Un article publié sur le site dactualités Foxnews.com met en avant la question de la masturbation, que les recommandations de lUNESCO suggèrent de commencer à aborder avec les enfants de cinq à huit ans. Larticle cite Michelle Turner, présidente de Citizens for a Responsible Curriculum, organisation basée dans le Maryland : « A cet âge-là, ils devraient apprendre comment sappellent certaines parties de leur corps, certainement pas ce quest la masturbation ». Mme Turner a également été « perturbée » par la recommandation que les enfants soient sensibilisés au sujet de lavortement dès lâge de neuf ans. Dautres ont critiqué le fait que le rapport conseille aux professeurs de parler aux enfants dhomosexualité, de contraception et de violence sexiste. Un document qui sappuie sur les faits LUNESCO et le Conseil américain pour l'information et l'éducation sexuelle (SIECUS), qui ont participé à lélaboration de ce document, lont défendu dans des déclarations, affirmant quil correspondait à une stratégie fondée sur les faits, visant à réduire le nombre dinfections par le VIH chez les jeunes, et à améliorer leur santé sexuelle et reproductive. Ces organismes citent des données de la Fédération internationale pour la parenté planifiée (International Planned Parenthood Federation) montrant que chaque année, au moins 111 millions de nouveaux cas dIST surviennent chez des jeunes âgés de 10 à 24 ans, et que jusquà 4,4 millions de jeunes filles de 15 à 19 ans cherchent à obtenir un avortement, dangereux dans la plupart des cas. Daprès lONUSIDA (Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA), 45 pour cent des nouvelles infections par le VIH surviennent chez des jeunes âgés de 15 à 24 ans. « A lheure actuelle, léducation est la meilleure arme dont nous disposons pour répondre à ces questions », a déclaré Mark Richmond, directeur de la Division de la coordination des priorités des Nations Unies en matière déducation au sein de lUNESCO. « Les faits nous prouvent que, globalement, les jeunes nont pas accès aux informations qui leur permettraient de prendre des décisions en connaissance de cause ces nouvelles recommandations contribuent à combler cette lacune. » Anticipant la plupart de ces objections, les auteurs du document leur ont consacré une section relativement longue, intitulée « Les raisons de léducation sexuelle », dans laquelle ils observent notamment que lun des enjeux est de parvenir à toucher les jeunes « avant quils ne deviennent sexuellement actifs, que ce soit par choix, par nécessité ou par coercition ». « Ces Règles de conduite internationales soulignent à quel point il est important de tenir compte de la réalité de la vie sexuelle de nombreux jeunes : cela suppose daborder des aspects que certains décideurs politiques ou autres responsables désapprouvent personnellement », ont remarqué les auteurs. « Les décideurs faisant preuve de conscience professionnelle ne peuvent que reconnaître que la preuve scientifique et les impératifs de santé publique doivent avoir la priorité sur les opinions personnelles. » Michael Bennish, directeur général de Mpilonhle, une ONG (organisation non gouvernementale) sud-africaine proposant des formations, dans les écoles, portant sur la santé et la prévention du VIH, a déclaré que les personnes qui sopposaient à ce document « très équilibré et réfléchi » étaient « guidées par des motifs idéologiques ». « Selon moi, tout tend à prouver que léducation sexuelle ne conduit pas à des comportements sexuels irresponsables », a-t-il dit à IRIN/PlusNews. « Il est tout à fait possible de parler de sexualité aux enfants dune manière adaptée à leur âge ; les enfants sont sexués dès un très jeune âge, ils sont curieux de découvrir leur anatomie et la procréation, et il est préférable quils aient accès à la bonne information quà la mauvaise. » Daprès un article du New York Times daté du 1er septembre, la controverse aurait poussé le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), un des partenaires-clé, à se retirer du projet. Cependant, un porte-parole de lUNFPA a refusé de confirmer cette information, se contentant daffirmer que lorganisation était toujours en cours de discussions avec lUNESCO, afin dessayer de faire en sorte que les recommandations soient davantage « mises en contexte ». Dautres commentateurs conservateurs ont reproché aux Règles de conduite de proposer une approche unique censée convenir à tous, sans tenir compte des spécificités culturelles. Mary Beth Hastings, directrice adjointe de lONG américaine CHANGE (Centre pour la santé et l'égalité des sexes), nest pas de cet avis. « Je pense que les organisations conservatrices ont tendance à donner des proportions exagérées à tout ce qui a trait à la sexualité, en particulier en ce qui concerne les enfants ; si elles réagissent ainsi, cest à cause de leur agenda », a-t-elle déclaré à IRIN/PlusNews. « Il existe des vérités fondamentales concernant la sexualité infantile, et nous devons en tenir compte. Selon moi, les recommandations permettent aux différents pays dadapter les propositions à leur culture, tout en étant conscients que les enfants connaissent une évolution qui doit être pris en considération. » Les Règles de conduite seront officiellement lancées par les Nations Unies à New York à la fin du mois doctobre. Mme Hastings a déclaré quelle espérait que la controverse ne masquerait pas lintention de départ du projet, qui est de développer léducation sexuelle en lintégrant à la prévention du VIH à léchelle mondiale. (PlusNews) MMS BULLETIN NO 113: CULTURE AND CONDOMS Culture is not primarily a stumling block in HIV prevention and the support of people linving with HIV and AIDS, but it is part of the solution. Many international reponses to HIV and AIDS fail because of lack of cultural sensitivity and understanding. The aidsfocus.ch conference in May 2009 looked at the complex inter-relationships of culture and HIV and AIDS. Based on experiences and knowledge of partner organisations and others, cultural sensitive approaches to prevention, treatment, care and support of were explored. The reader, the Bulletin of Medicus Mundi Switzerland No 113 reflects the presentation and discussions of the conference. The papers are complemented and enriched with stories, experiences, discussions and reflections on the issue. 10.11.2009 | MALADIES CHRONIQUES DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT ET LES PAYS ÉMERGENTS Bâle | MMS: La mortalité liée aux maladies chroniques a dépassé celle des maladies infectieuses dans toutes les régions du monde, sauf en Afrique australe. Dès lors, les maladies chroniques ne peuvent plus être considérées comme le problème exclusif des pays riches. Les pays concernés et, plus largement, la politique internationale de la santé et les organisations non gouvernementales actives dans la coopération sanitaire sont confrontés à de gros défis. 01.12.2009 | AIDSFOCUS.CH ANNUAL MEETING 2009 Berne | The annual meeting of aidsfocus.ch, the Swiss platform on HIV/AIDS and international cooperation, is an important forum for the sharing of information and experiences. Besides the annual report and accounts, there will be a window open for sharing of information and experiences. Invitation with agenda will follow. Berne, 2.15 4.45 p.m. |
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